Yuka, l’appli qui vous veut du bien !

Connaissez-vous Yuka, l’application qui scanne votre caddie et vous dit si ce que vous consommez est sain ou pas pour votre santé ? Non ??? Et bien, je vous rassure, moi non plus je ne connaissais pas jusqu’à qu’une de mes collègues de bureau m’en parle il y a quelques mois ! 

C’est vrai que j’en avais vaguement entendu parler auparavant, mais je m’y étais pas plus intéressé que ça… Je dois avouer que je suis plus du genre à télécharger des applications de bons plans et de réductions sur mon téléphone, que des applications de santé, coaching santé, etc !   No jugement please !

Ma collègue m’a fait une petite démonstration de cette application que j’ai trouvée fort intéressante pendant une pause au boulot et suite à cet échange très instructif, j’ai fini par céder à ma curiosité et j’ai donc téléchargé cette application censé nous aider à consommer de façon plus « saine »…

Dés que j’ai installé Yuka sur mon tel, j’ai commencé à scanner tous les produits que j’avais dans mes placards et dans mon frigo (oui, oui, j’avais du temps à tuer ce jour-là ….) et effectivement, j’ai pu constater que j’avais quand même pris pas mal de mauvaises habitudes alimentaires, mais aussi dans les cosmétiques.

J’ai eu de bonnes surprises (à l’image de ce paquet de choco d’une marque distributeur qui apparemment serait bon pour notre santé) comme de trés mauvaises surprises ! 

Yuka, l’application qui tombe à pic ? 

À l’heure actuelle, de plus en plus de personnes font attention à ce qu’elles consomment, notamment dans mon entourage où certains de mes proches ont changé complètement leurs habitudes de consommation dans le but de réduire l’impact des produits chimiques sur leur santé, mais aussi sur l’environnement en privilégiant le 100 % naturel et/ou le fait-maison. 

Je trouve l’initiative plutôt louable surtout suite à tous ces scandales agroalimentaires et environnementales qu’on a eu droit ces dernières décennies (sans parler de ceux inconnus du grand public) .

Aprés, revoir complètement sa manière de consommer ce n’est pas toujours simple pour tout le monde ( Moi, inclus) .  Du coup, le fait déjà d’éplucher les étiquettes des produits que l’on achète, c’est aussi un bon début pour ré-apprendre à mieux consommer.

Le seul problème, c’est que tenter de lire des étiquettes de compositions, c’est un peu comme essayer de déchiffrer des hiéroglyphes, c’est fastidieux et un peu chiant si on n’a pas un minimum de connaissances.  

C’est là que Yuka intervient ! 

L’application permet de décrypter la composition d’un produit en le notant sur le 100, et cela, en fonction de plusieurs critères : additifs, qualités nutritionnelles, défaut du produit et caractère biologique du produit.

Comment fonctionne Yuka ? 

Il suffit juste de scanner le code-barres du produit et Yuka nous donne dans la seconde les informations sur la composition, mais aussi une note sur 100 accompagnée d’un système de code couleurs assez facile à comprendre : mauvais, Médiocre, Bon, Excellent.

En plus de noter les produits, Yuka nous guide en nous proposant des alternatives jugées  » plus saines « . 

Quelques exemples de mes analyses de produits : 

Yuka, une application infaillible ? 

En ce qui concerne l’alimentaire, je pense que le principal point faible de l’application, réside dans son système d’analyse un peu trop universel qui n’est pas forcément adapté à tous les types de produits . Yuka note toutes les fiches-produits sur les mêmes critères et la même proportion consommée, c’est-à-dire 100 grammes. Ce qui me parait pas trés pertinent sur certains aliments ….

Après, je suis bien consciente que tout ne peut pas être parfait et je maintiens tout de même que Yuka reste un excellent outil pour améliorer ses habitudes de consommation et réveiller les consciences sur la dangerosité de certains ingrédients utilisées encore trop souvent . 

Yuka aide certes, à faire le tri dans les aliments que l’on consomme et les cosmétiques que l’on utilise, mais n’oublions pas que si on veut consommer à 100 % sainement , le mieux reste tout de même de cuisiner des produits bruts non transformé et de se tourner vers l’Ecocert pour les produits d’hygiene.