Bon. Ça y est. J’ai cédé. Après des mois à voir passer des looks flashy, des clichés parisiens et des avis ultra partagés… j’ai lancé Emily in Paris. Oui, moi aussi. Honnêtement ? J’étais curieuse. Et même un peu enthousiaste à l’idée de me faire un avis perso.
Mais spoiler : j’ai tenu trois saisons. Et j’ai levé les yeux au ciel à peu près toutes les cinq minutes. Alors si vous avez adoré la série, je vous préviens tout de suite : cet article risque de vous piquer un peu. Mais promis, c’est dit avec le sourire.
Le Paris d’Emily : un fantasme en talons aiguilles
Première claque : le Paris version carte postale. Tout est beau, lumineux, stylé… mais tellement irréaliste. Les rues sont vides, les immeubles toujours propres, les Parisiens ultra chics, et les cafés charmants. Genre, vraiment ?
Et cette fameuse Emily, qui débarque sans parler un mot de français, trouve un appart de rêve en 2 jours, un job stylé direct, et se fait draguer à chaque coin de rue. On est à Paris ou dans un monde parallèle ?
Des clichés à gogo (et pas toujours drôles)
Alors oui, on est dans une série. Oui, on peut forcer le trait. Mais là, tout y passe :
- Le Français râleur, fumeur, séducteur à la limite du lourd
- Les femmes toujours tirées à quatre épingles avec rouge à lèvres impeccable
- Les dîners interminables avec vin rouge et baguette à gogo
C’est censé être charmant, mais moi, ça m’a vite fatiguée. Parce que ça écrase la réalité sous une couche de clichés en mode vitrine Instagram. Et perso, j’attendais un peu plus de finesse.
Des personnages aussi profonds qu’un flacon de parfum vide
Autant le dire : je ne me suis attachée à personne. Emily est sympa mais creuse. Camille est une caricature chic. Gabriel, cliché du chef frenchy romantique. Même Sylvie (la boss) qu’on essaye de rendre badass finit par tourner en rond.
Les intrigues ? Légères. Les relations ? Bâclées. Et les rebondissements ? Tellement prévisibles que j’avais l’impression de voir une pub géante pour une vie parisienne fantasmée.
Trop de gloss, pas assez d’âme
Alors oui, c’est coloré. Oui, les tenues sont dingues (enfin… parfois discutables). Oui, ça se regarde facilement. Mais c’est vide. C’est du divertissement qui ne laisse rien. Pas de profondeur, pas d’émotion sincère, pas de réflexion.
Et ça me gêne. Parce que derrière le fun et les paillettes, on mérite mieux qu’un Paris de surface. Même pour une comédie légère.
Pourquoi je l’ai quand même regardée jusqu’au bout ?
Par curiosité. Par envie de comprendre pourquoi tant de monde en parlait. Et aussi parce que parfois, on a juste envie de débrancher le cerveau et d’enchaîner les épisodes comme on grignote des chips devant un film.
Mais une fois la saison 3 terminée, j’ai refermé la page Netflix avec un petit soupir. Celui de quelqu’un qui espérait un peu plus… et qui s’est retrouvée face à une belle boîte vide.
En résumé ?
Emily in Paris, c’est une série qui se regarde facilement mais qui ne m’a rien laissé. Trop cliché, trop édulcorée, trop déconnectée. Si vous aimez la mode, les ambiances feel good, les dramas love un peu absurdes, vous aimerez peut-être. Mais si vous attendez un Paris crédible ou des personnages un peu profonds… fuyez.
Et moi ? J’aurai au moins coché la case. Et j’aurai appris que tout ce qui brille n’a pas forcément d’intérêt.
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