On y a toutes pensé un jour. La fameuse envie soudaine d’envoyer un petit message à son ex. Un « salut, j’espère que tu vas bien » un peu innocent, un peu piège. Mais avant de laisser votre doigt glisser vers « envoyer », posez votre téléphone deux secondes. Et prenez une grande inspiration. Parce que ce message, il peut soit vous libérer… soit vous replonger dans un tourbillon déjà vu.
Alors, on se pose les bonnes questions ?
1. Pourquoi j’ai envie de lui écrire, là, maintenant ?
C’est LA question à un million. Est-ce que vous vous ennuyez ? Est-ce que vous êtes triste, nostalgique, un peu pompette ? Est-ce que c’est juste l’anniversaire de votre rupture et que votre playlist a décidé de vous trahir avec votre chanson ?
Parce que souvent, le besoin d’écrire à son ex n’a rien à voir avec lui… mais tout à voir avec vous. Et vos émotions du moment. Identifiez ce qui se passe en vous avant de lui balancer un « coucou » qui risque de vous hanter ensuite.
2. Qu’est-ce que j’attends de ce message ?
Une réponse ? Des excuses ? Une deuxième chance ? Qu’il/elle vous dise que vous lui manquez tous les jours depuis six mois ? Soyez honnête : quel est le vrai objectif ?
Si vous attendez un truc précis… il y a un risque déception. Parce que vous ne contrôlez pas la réaction de l’autre. Et si vous n’attendez « rien » (vraiment ?), alors pourquoi l’écrire ?
3. Qu’est-ce que ce message peut provoquer (en moi, chez lui/elle) ?
Un message, même anodin, peut tout rallumer. Ou tout détruire. Est-ce que vous êtes prêt(e) à rouvrir une porte que vous aviez mis des mois à refermer ?
Et puis, n’oublions pas que l’autre aussi a ses émotions, son chemin. Peut-être qu’il/elle a avancé. Peut-être qu’il/elle espérait ne plus jamais voir votre nom s’afficher sur l’écran.
Bref, un message, ce n’est pas juste quelques mots : c’est un pavé dans l’eau calme. Réfléchissez avant de le jeter.
La règle d’or : écrivez, mais… n’envoyez pas (tout de suite)
Parfois, écrire ce qu’on ressent, ça suffit. Posez vos mots. Déroulez vos pensées. Laissez sortir le trop-plein. Mais au lieu de cliquer sur « envoyer », laissez ce message dormir une nuit. Ou deux.
Revenez-y plus tard, avec un cœur plus apaisé. Vous verrez : dans 90 % des cas, vous n’aurez même plus envie de l’envoyer. Et dans les 10 % restants ? Vous le ferez en connaissance de cause. Pas sur un coup de spleen.
Parce qu’entre un message impulsif et un silence mûr, il y a tout un monde. Et souvent, le silence en dit bien plus que n’importe quel « tu me manques » à 2h du mat’.
Vous aimez cet article ? N’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !