Je vous le dis tout de suite : cet article n’est pas là pour faire peur. Mais si vous êtes comme moi, du genre à avoir déjà acheté une crème juste parce que le pot était joli ou que ça sentait la rose… il est peut-être temps d’en parler franchement.
Parce que derrière nos jolis flacons qui promettent l’éclat, l’hydratation et la peau de bébé, se cachent parfois des ingrédients pas si inoffensifs. Et spoiler : ce n’est pas parce que c’est vendu en grande surface que c’est clean.
Ce que j’ai découvert (et qui m’a un peu retournée)
Il y a quelques années, ma peau faisait des siennes : rougeurs, imperfections, tiraillements… un combo gagnant. Je changeais de crème comme de chaussettes, pensant que je n’avais juste pas trouvé la bonne. Jusqu’au jour où je suis tombée sur un article qui parlait des composants douteux dans les cosmétiques.
J’ai scanné ma crème de l’époque avec une appli. Résultat : une avalanche de rouge. Et pas le rouge bonne mine. J’étais littéralement en train de m’appliquer chaque jour un cocktail de conservateurs et de perturbateurs endocriniens.
Ces petits mots qu’on ne lit jamais (mais qu’on devrait)
Soyons honnêtes : la liste INCI, c’est du chinois. Mais j’ai fini par repérer quelques suspects récurrents :
- Parabènes : conservateurs accusés d’être perturbateurs endocriniens. On les repère souvent avec un nom qui finit en -paraben.
- Phénoxyéthanol : autorisé, oui, mais de plus en plus controversé. Il peut être irritant et pas top pour les enfants.
- PEG, PPG, EDTA : des substances qui rendent les textures douces ou moussantes… mais pas douces du tout pour la planète (et potentiellement pas pour nous non plus).
- Silicones : cet effet peau toute lisse ? C’est eux. Mais ils étouffent la peau et ne traitent rien.
- Parfum : joli mot pour cacher un paquet d’allergènes et de substances pas toujours claires.
Le déclic : passer à une routine plus clean (sans virer ayatollah du bio)
Je ne vous dis pas de tout jeter et de vivre d’aloe vera et de prières. Mais juste de faire le tri, progressivement. Moi j’ai commencé avec une crème hydratante plus clean, puis un nettoyant doux, et j’ai laissé tomber les produits avec des compositions à rallonge.
Aujourd’hui, ma peau est moins capricieuse, mon placard plus aéré, et mon budget… à peu près pareil. Parce que spoiler n°2 : ce n’est pas toujours plus cher de mieux choisir. Il y a des marques engagées, accessibles et efficaces. Il suffit juste de savoir où regarder.
Mon kit de survie ?
- Une appli comme INCI Beauty ou Yuka (je scanne tout maintenant, même le gel douche des enfants).
- Quelques marques que je garde précieusement dans mes favoris (si vous voulez, je vous les partagerai dans un prochain article).
- Et surtout : le réflexe de lire avant d’acheter. Promis, ça devient automatique.
En conclusion : une salle de bain plus clean, une peau plus sereine
On ne peut pas tout contrôler, mais ce qu’on met sur notre peau, c’est un bon début. Alors si vous aussi vous en avez marre de tomber dans le piège du marketing joli-joli, commencez petit. Une crème, un shampoing, un geste à la fois.
Petit à petit, vous verrez la différence. Sur votre peau, dans vos habitudes, et dans votre façon de consommer. Et qui sait ? Peut-être que ce petit déclic vous ouvrira la porte à d’autres choix plus sains. C’est tout ce que je vous souhaite.
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